Anus magnificus (poème érotique en hommage a u/sakurasweetkissesxxx). Illustration des charmes de la belle ici

Anus magnificus

La pupille dans l’ombre,\ D’un bien frêle ruban,\ Comme languide, épanouie,\ Dans une couche carmine,

Qui au sud se perd,\ Dans un delta profond,\ Elle guigne à qui l’admire,\ Et se cache pourtant.

Nous l’appellerons “Elle”,\ Même si ce n’est l’usage,\ Mais comment faire autre,\ Quand elle n’est toute que femme.

Elle a beaucoup de noms,\ Surtout des métaphores,\ Car son visage plaît,\ Autant qu'il fait rougir.

Un souffle l'émeut,\ Et hérisse son derme,\ Mais une fois amoureuse,\ Elle se fait accessible.

Ses lèvres sont ourlées,\ Du plus doux des tissus,\ De marges délicates,\ Qui montrent le chemin.

De fines renoncules,\ Si fines, minuscules,\ Parsèment le jardin,\ Qui entoure sa couche.

Enclavée par deux monts,\ Qui l’aime et la protège,\ Elle ne s’émeut guère,\ Que lorsque vient l’amant.

Comme je voudrais,\ D’une langue assurée,\ Rendre parfaitement,\ Sa forme, ses reliefs,

Si précis et si fins,\ Sa douceur,\ Ses couleurs et ses teintes,\ Ses promesses,

De charnelle tendresse,\ D’un infini amour,\ Et d’une intimitée.\ D’un profond abandon.

Lors de ces soirs,\ Ou les astres s’alignent,\ Ou elle demande,\ Tant qu'il la veut.

Ou elle pardonnera,\ Autant qu’elle désire,\ Enfin retournée,\ Et toute honte bue.

Il la tutoyera,\ Un peu à rebrousse poils,\ Qu’elle a aussi, très rares,\ Mais si doux ici.

Il connaîtra,\ L’arôme, le sel,\ L’émoi,\ Autant que l’agrément.

Perdue elle s'ouvrira,\ Et même à confidente,\ Et même le rouge au joues,\ Elle ne confessera,

Que l’ivresse l’a prise,\ Écartant ses deux globes,\ Et caressant sa vulve,\ Son anneau confondu.

Elle s’est ouverte à lui,\ Magnifique cadeau,\ Comme une sorte de viol,\ -Qu’elle avait convoité-,

Seule quelques centimètres,\ Qu'une bouche gourmande,\ auront explorés là,\ De profondes appétences.

Il sera subjugué,\ Elle sera confondue,\ Ils continueront là,\ Sans plus de retenue.

Oh, je ne sais ni ses yeux,\ Ni sa bouche,\ Mais je suis assez,\ D’un homme l’expérience,

Pour affirmer sans fléchir,\ Qu’une rosette semblable,\ Ne vient point au hasard,\ Qu'à une Souveraine.

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