Salut à tous !

Je me demandais ce qui pouvait rendre les gens "antitaff" ou "antitravail". Perso, je ne suis pas contre le travail, en tout cas sous certaines formes. Je suis assez convaincu que la plupart des gens ont quelque chose de particulier à apporter à la société et que le but du travail serait justement de mettre les gens à la place qui leur convient le mieux et où ils seront le plus utiles à la société (chercher le meilleur rapport confort perso/intérêt sociétal en somme).

J'ai toujours cherché à me débrouiller pour faire ce que j'aime mais que cela puisse en même temps profiter à autrui, et aujourd'hui je dirai que j'ai plutôt réussi mon coup même si j'ai toujours envie d'évoluer parce que... je semble pouvoir évoluer quoi. Je sais pas si c'est une sorte de carriérisme ou bien si je suis brainwash en mode "toujours plus", mais je pense pas que ça se fasse au détriment d'autrui, c'est toujours ça. Je suis dans le social en tant qu'éducateur.

Après le travail ça ne doit pas être le seul truc qui vous permet de vous exprimer et de faire ce pour quoi vous êtes bons, je pense que la seule motivation à avoir de l'argent dénature justement le principe de vraiment faire ce qu'on aime et bien le faire.

Du coup faudrait pouvoir avoir du temps à côté (et donc forcément réduire les 35h hebdomadaire...), pour faire du bénévolat, de l'art, peu importe. Mais on parle aussi de travail personnel, en soit. Quand on a des projets et tout, ça reste du taf et si on veut que ce soit niquel à la fin, faut bien être rigoureux, assidu, etc.

Du coup voilà, je pense que c'est important d'être nuancé mais je peux comprendre que certains ne le soient pas, en fonction de leurs expériences perso et aussi de leur départ dans la vie. Je suis conscient que j'ai justement eu de la chance de pouvoir faire mon bonhomme de chemin comme je l'entend, et j'ai forcément pas eu la même expérience que beaucoup qui n'ont jamais eu le choix (j'ai jamais bossé à McDo, ou d'autres trucs assez souvent dégradants dans le genre).

Bref je suis curieux de savoir la philosophie de chacun sur la question.